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DU VERRE ET DES HOMMES

Photographies        Christian Foutrel

Texte                      Jean-Baptiste Fossard

Format : 25 x 20 cm

Edition reliée 128 pages

ISBN : 978-2-84811-453-8

Prix : 22 euros

Parution octobre 2020

La fabrication d’un flacon de luxe constitue le fil directeur de ce livre avec une approche artistique ayant pour objectif de mettre en valeur le travail de la transformation du verre en rendant hommage aux hommes et aux femmes qui travaillent dans cette industrie de 70 entreprises qui constituent « La Glass Vallée ».

Entre Normandie et Hauts-de-France, Christian Foutrel et Jean-Baptiste Fossard nous font découvrir l’excellence de la vallée de la Bresle, spécialisée dans le flaconnage de luxe avec un rayonnement mondial. Une occasion de découvrir et de promouvoir des métiers complémentaires qui s’appuient sur des savoir-faire uniques et ancestraux exercés avec passion dans un univers où la modernité, l’automatisation et la robotisation sont omniprésents pour perpétuer ce leadership international.

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MAGIE VERTE

Photographies        Christian Foutrel

Texte                       Thierry Delacourt

Format : 21 x 29,7 cm

Edition brochée 143 pages

ISBN : 978-2-84811-520-7

Prix : 22 euros

Parution octobre 2021

"L'important est de voir ce qui est invisible pour les autres"

                                                                  Robert Frank – Photographe

 

 

 

Le déclic de la proximité. Grand voyageur, l'expérience du confinement a été pour Christian Foutrel, photographe, l'occasion d'apprendre à rétrécir et à approfondir son regard, de se réapproprier son environnement immédiat, et plus précisément la Forêt verte qui s'ouvre à quelques centaines de mètres de son domicile de Mont-Saint-Aignan, au nord de Rouen.

Alors que la liberté de se déplacer était clôturée à coups d'attestations et de couvre-feux, lui s'offrait d'inédits chemins de traverse.

Lors de son exploration de l'exposition land art, La Forêt monumentale, son objectif s'est tout de suite intéressé, non pas plein cadre aux 13 œuvres, mais, plan plus large, à la façon dont la Forêt les avait accueillies. Au gré des saisons, de Mobil Home à Wonder Wind, de Nidhögg au Bal, il a voulu saisir des instants de ces rencontres extraordinaires, éphémères fragments d'une plongée dans un monde aux reflets fantastiques.

Naturellement, instinctivement, cette démarche l'a attiré plus profondément ; ses pas ont suivi des cercles concentriques, s'éloignant des sentiers battus pour se perdre dans le mystère des branchages et fougères. Son Leica a alors fixé un musée imaginaire comme une réponse naturelle de la forêt aux audacieux contemporains.

Mais c'est qu'elle aussi, elle en avait à raconter des histoires: ces branches, ces troncs, ces écorces, ces lumières ; bestiaire, art primaire, monstres et bijoux, l'Autre exposition, l'Autre Forêt Monumentale, prenait forme.

Une plongée vers un monde parallèle, aux contours de plus en plus flous, vers l'abstraction. Et dans cet univers, pas âme animale qui vive. Christian Foutrel manie la magie verte avec comme ingrédient exclusif les végétaux, puisant dans toute la palette de leurs espèces et reflets.

Il tisse à son tour une œuvre land art 100% bio, où l'homme, l'artiste, ne joue pas avec la nature, s'autorisant seulement à en être un audacieux et facétieux interprète. En appui des photos, c'est ainsi l'écho de la forêt que l'on lit, la voix imaginaire d'un peuple vert millénaire qui y décrit toutes ses richesses. Avec, en filigrane, les craintes de la disparition de son monde qu'on dit en sursis.

Parce qu'il n'y pas de fatalité, cette forêt-là ouvre son cœur pour mieux se protéger, en encourageant à la poursuite de la mobilisation publique afin de mieux la partager. Elle parie sur le soutien, le sursaut, des centaines de milliers de visiteurs de ses trésors intérieurs. Le déclic de la fragilité.

                                                                                                                                                                                                   Thierry Delacourt

FALAISES, de craie et d'eau

Photographies        Christian Foutrel

Texte                       Thierry Delacourt

ÉDITION :  Brochée

PARUTION :  Avril 2023

FORMAT :  21 x 29,7

NOMBRE DE PAGES :  136 pages

ISBN :  9782848115771

"Saisir l'invisible des roches"

 

Enchantée par les écrivains, rhabillée par les peintres, la Côte d’Albâtre, entre Le Havre et Le Tréport en passant par Étretat, se montre ici toute nue. En mots et en photos, elle raconte ses histoires, ses secrets et ses failles. Une plongée intime dans un territoire familier, si souvent simplifié, au cœur de l’univers des falaises, monde fascinant et de plus en plus fragile.

Quand Christian Foutrel prend l’air, il ne met pas les voiles, il hésite, traîne la patte, puis se fixe, à l’affût de rencontres imprévisibles, en quête des nuances insoupçonnées des espaces naturels. Il leur donne une parole exclusive : pas le moindre humain, pas un seul oiseau dans ses filets ultrasensibles. La carte blanche se veut pure, radicale. Elle n’est pas témoignage mais exploration de l’invisible, du non-regardé pour contribuer à donner profondeur et âme à ces territoires familiers et pourtant souvent simplifiés. L’artiste a forgé l’intensité du regard qu’il porte sur cette Côte d’Albâtre dans une rencontre avec d’autres monuments de pierre et de création : le cap de Creus, site naturel le plus à l’est de la péninsule ibérique, dont les falaises rocheuses multicolores ont toujours fasciné et inspiré Salvador Dalí. Son biographe, Ian Gibson, jugeait que le « paysage mental » du peintre espagnol ressemblait aux « roches fantastiques et protéiniques du Cap de Creus ». Un cadre foisonnant d’illusions d’optique et de métamorphoses, au gré des reflets et nuages, que l’on retrouve dans de nombreux tableaux du maître (La Persistance de la mémoire, Le Grand Masturbateur…) C’est en accompagnant Thierry Delacourt sur le littoral seinomarin, lors des premiers repérages, que, tout à coup, le souvenir de l’émotion que Christian Foutrel avait ressentie lors de la découverte de ces lieux fascinants a ressurgi, que le projet a trouvé sens et formes artistiques. Entre Méditerranée et Manche, une porte s’est ouverte dans le temps, un couloir menant au mystérieux pouvoir d’attraction des falaises, avec cet héritage surréaliste en obsédant contrepoint. Là-bas, avec Dalí bien sûr, mais aussi ici, avec Miró, hébergé parfois chez Georges Braque à Varengeville-sur-Mer, là où André Breton a puisé lui aussi son inspiration, écrivant Nadja au manoir d’Ango. Dans cette mémoire vive d’un surréalisme qui fêtera ses cent ans en 2024, le photographe normand construit un miroir déformant du cliché de cette « Albâtre » d’Épinal et de ses arches à selfies. Il échafaude un théâtre de marionnettes, géantes et (é)mouvantes, plante au milieu de l’estran son studio de limbes, en pierres et en rêves. Avec ses draps de fissures, ses éclairs de mer. Spectateur et interprète d’un infini spectacle de lumières. Quand Christian Foutrel prend l’air, il prend le temps. Le temps des falaises.

                                                                                                                                                                                                   Thierry Delacourt

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